Tour du Mont Blanc en 4 jours



vendredi 21 mai 2010

Week end sportif à Chamonix - Du 21 au 24 mai

Chamonix... j'adore! C'est une ville magique et sincèrement, habiter là-bas...un doux rêve. La montagne à deux pas, et quelle montagne.

En attendant, y résider ne serait-ce qu'un week-end, est un vrai plaisir!

Profitant du long week-end de pentecôte, nous décidons de partir dès le vendredi matin. Et après deux semaines de mauvais temps, le soleil est enfin de retour. Un signe ?

On arrive aux environs de midi au camping L'île des Barrats. Une petite perle que nous conseillons à tous! Peu d'emplacements, tous arborés, des lieux communs de repas très sympa et surtout des sanitaires au top. Il y a même un petit bouquet de muguet dans les toilettes dames. C'est la "Cham' Touch"!lol

Pour cette première journée, nous décidons de jouer les paresseux et profiter d'un soleil qui nous a si longtemps manqué. Après s'être installé (déployer la tente "restauration" queschua, mis en place le réchaud, la corde à linge,etc.), nous déjeunons, nous siestons, nous lisons puis nous décidons de nous balader dans Cham'.

Nous découvrons un autre aspect de cette ville que nous aimons tant : sa quiétude. Peu de touristes, des commerçants zen et un calme si apaisant. Nous ne la connaissions qu'en période estivale et plus précisément lors de l'effervescence de l'UTMB. Et franchement, là, c'est le coup de cœur.

Après la séance de shopping incontournable... quoique... pour une fois, à part regarder, je n'ai rien acheté. Un exploit!;-)

Après le dîner, nous faisons une dernière balade où au détour d'une ruelle, nous découvrons un Kilian Jornet à la terrasse d'un restaurant... Pour ceux qui ne le connaissent pas, en trois mots... C'est un Dieu! Il fait le tour du Mont Blanc en 22h30, il fait le GR 20 en 34h, pour entraînement, il s'amuse à faire la montée/descente au Mont Blanc depuis Chamonix,etc. Vous avez compris?!? Un surdoué du sport!

Néanmoins, je n'ai pas eu assez de culot pour aller le saluer et sincèrement, je le regrette un peu maintenant car il est fascinant! Peut-être m'aurait-il donner quelques trucs pour les moments de moins bien...

Le samedi matin, après un petit déjeuner avec vue sur l'aiguille du Midi et le Mont Blanc, nous partons pour Montroc. Un petit village situé à côté d'Argentière. S'il fait un peu frisquet sur le premier kilomètre, nous laissons vite tomber les vestes. Entre l'effort et le soleil qui est à nouveau là, il fait très chaud!

Notre objectif, Planpraz via La Flégère. Environs 1100m D+ sur une dizaine de kilomètres. Mes premiers pas sur les sentiers des alpes...pas mal comme sortie non? En tout cas, il n'y a pas à dire, les chemins sont réellement différents de nos sentiers vosgiens et alsaciens et la journée du lendemain me le confirmera...

 

Au bout d'une petite heure, nous arrivons à La Flègère, un panorama magnifique.

Après quelques minutes de repos, nous reprenons sur les pistes de ski pour s'engager ensuite dans un sentier qui devait nous mener à Planpraz. Malheureusement, la saison n'étant pas assez avancée nous devons faire demi-tour en raison des névés encore trop présents.

Malgré tout, cette première sortie dans les alpes fut sublime et j'ai hâte d'être au lendemain où nous comptons aller à la Mer de Glace à 1913m d'altitude.

Aux premiers rayon de soleil, le dimanche matin, nous attaquons la montée vers la Mer de Glace.



Pfiou! Le sentier est plus que pentu mais Stef est déjà loin devant et je ne veux pas perdre le rythme. Arrivé à une buvette nommée Caillet située en pleine forêt, Stef me dit que nous avons une vitesse ascensionnelle de 800m/h...Whaouw, pas mal (pour moi!). On en profite pour admirer le point de vue d'où nous pouvons voir notre sortie de la veille.

Après quelques kilomètres parcourus, nous sommes bloqués face à un nouveau névé...
Et vu nos chaussures, on préfère laisser tomber. Une vraie déception, mais prudence est mère de sureté. Sur le chemin du retour, au niveau de Caillet, nous empruntons un autre chemin qui nous permettra d'atteindre finalement la Mer de Glace mais par un autre versant.Génial ! En plus, ces sentiers nous offrent une vue imprenable sur la vallée de Chamonix.

Et quels chemins... D'ailleurs, le dernier est assez corsé. Une montée qui s'apparente à des escaliers dont les marches font 1m de haut et pour corser le tout, des portions de neige à traverser. En fait, on s'amuse comme des enfants!


Sur les derniers mètres qui nous amenaient à la gare du Montenvers, je tente de dépasser Stef qui comme d'habitude à encore assez de caisse pour résister à mes assauts!lol

En tout cas, le paysage vaut vraiment le détour... Dommage que la Mer de Glace recule année après année.



Le retour est beaucoup plus cool même si on courra tout le long. D'ailleurs je pense que certains parents que nous avons croisé ont dû nous maudire... Imaginez : ils disent à leurs enfants de ne pas courir dans la pente et là, il y a deux adultes qui passent à vive allure et slaloment entre eux...

Pour conclure, ce fut un week-end génial. Et je n'ai qu'une envie... y retourner! D'ailleurs, chaque soir, nous nous promenions avec Stef pour choisir notre futur chalet... Et pour tout vous dire... ils sont plus beaux les uns que les autres!




De wee_chamonix_21_24_mai

samedi 15 mai 2010

Entraînements du 15 et 16 mai

Sur la lignée des week-end précédents, nous commençons le samedi matin par une sortie vélo. Je me réjouissais car nous n'allions pas faire de cols... enfin j'ai vite déchanté! Pourquoi ? vent de face durant tout le trajet et des lignes droites interminables. Partis de Marckolsheim, nous avons longé le Rhin jusque Rhinau. Et au retour nous empruntions les routes de campagne qui traversent de nombreux villages du Ried.

Interminable, tel est le mot qui défini cette sortie. Un peu avant l'arrivée sur Rhinau, nous nous arrêtons à une écluse...le bonheur, je peux enfin me reposer. Sur le retour, un autre bonheur... un tracteur! Je me booste pour le rattraper et bénéficier de son aspiration. Malheureusement, cela ne dure pas plus d'un kilomètre mais c'est déjà ca. Et j'avais assez récupéré pour tenter sur la dernière ligne droite de gratter Stef... mais c'est bien resté une tentative. Une chose est sûre, Stef m'impressionne vraiment car maintenant je vois son niveau en vélo et nos sorties vélo sont réellement des ballades de santé pour lui.

Dimanche... le challenge a été l'ascension jusqu'au Grand Ballon au départ de Moosch. 8,5km de montée et 1085m D+, pas mal non?!? Le début de l'ascension était pas terrible, de grands chemins avec aucune vue par contre, c'était raide. J'étais bien heureuse d'avoir mes bâtons.

Les 4 derniers kilomètres étaient encore plus raide, en single track avec l'observatoire en point de mire...Ca ne peut que motiver.



Le retour était beaucoup plus cool, forcément, ce n'était que de la descente. En courant...

Prochaine séance... à Chamonix...le week-end prochain!

samedi 8 mai 2010

Entraînement du 08 et 09 mai

Après un week-end à Paris avec Chloé chez les parents à Stef, précédé d’une semaine où nous avions couru tous les jours, suivie d’une semaine de glande vu le temps… il fallait bien s’y remettre !

Et pour s’y remettre rien de mieux qu’une sortie en vélo et une superbe ascension (c’est mon point de vue, je précise) aux Trois Epis… Partis de Ribeauvillé, nous avons pris la route du vin pour bifurquer vers les Trois Epis à Ingersheim. Si Stef était largement devant tout au long de la montée, j’avais décidé de la faire à mon rythme sans forcer. J’avais en tête le fait que nous allions encore courir le lendemain et me cramer n’était pas une bonne idée !

En tout cas, quel bonheur d’arriver en haut. Surtout que ce n’était pas si difficile que cela pouvait paraître ! Dit-elle après l’avoir fait… Mais le pire rester à venir pour moi… la descente !

Si pour Stef, ce n’est qu’une partie de plaisir supplémentaire, ce n’est pas du tout mon opinion. Ma peur de tomber était bien présente et le bruit strident de mes freins n'arrangeait rien.
Mais finalement, j'y suis tout de même arriver. Et lorsque nous étions de retour à Ribeauvillé, j'étais comme à mon habitude lessivé...

Le lendemain, nous avions décidé de faire la seconde boucle du trail de Rouffach qui a lieu en mars de chaque année. En 2009, je m'étais lancé le défi de faire la première boucle en situation de course. Le circuit des grands crus soit 25km et D+800 en 2h43. Avec au final, une tendinite au genou gauche mais la satisfaction d'avoir réussi et de s'être dépassé! Stef pendant ce temps faisait le trail soit 50km et D+1800.
Pour revenir à la sortie du jour, nous sommes partis de Osenbach. Avec un peu de jardinage, nous arrivions au bout d'un peu moins de 2h au sommet du petit ballon. Après une petite pause casse dalle, nous entamons la descente où Stef a un petit coup de moins bien. Forcément, depuis plus de 3 semaines nous n'avons plus aucun apport glucidique aussi nos corps ne suivent pas toujours lors de telles sorties. Pour se donner un coup de speed, on s'arrête à une ferme auberge pour boire un coca...light. Et saliver devant le menu qui était juste devant nous : escalope de dinde à la crème, bouchée à la reine, etc. Un calvaire! C'est donc très rapidement que nous nous lancons à nouveau sur le chemin du retour qui fut finalement assez rapide.

samedi 24 avril 2010

Entrainement du 24 et 25 avril par Stef

Le samedi je propose à Marie une sortie en vélo de route, depuis quelques semaines je retrouve le plaisir du vélo, après une overdose qui m'a fait ranger les deux roues au fond du garage pendant 3 ans. Pas question de commencer trop fort, nous partons donc direction la plaine, le temps est nuageux mais il ne pleut pas et le vent est faible (important en vélo, mais la je crois que Marie a compris), les sensations reviennent immédiatement comme si je n'avais jamais stoppé.

A mi parcours Marie n'arrive plus à rester dans les roues, et fait d'abord l'élastique avant de définitivement lâcher prise, la piste cyclable entre Scherwiller et Thanvillé fini de l'achever. Sortie de 50 kms bouclée à 28 km/h de moyenne, pas si mal quand même.

Le lendemain, nous projetons de faire notre première sortie axée sur le dénivelé, le départ se fera de Metzeral pour monter au Hohneck en passant par le lac du Schiessrothried et de là monter direct au pied du Hohneck par la wormsel, cette montée même en temps normal est dure et pentue mais la avec encore une grande présence de névé nous obligeant à couper au plus court, c'est de la varappe et faut s'aider des mains pour garder pieds.

La récompense c'est le paysage la haut, il fait grand bleu, le vent souffle et la température est fraiche, nous décidons de ne pas s'attarder et redescendre en courant par la ferme auberge du Schiessroth.

Je n'ai pas enregistré la sortie avec la polar, mais nous devons être à 18 kms pour 900 m de D+, Marie découvre la gestion de l'effort, et la spécificité des tracés montagnards. Elle s'est à mon point de vue bien débrouillée de bon augure pour la suite des entrainements qui vont aller crescendo.

Entraînements du 24 et 25 avril

Tout commence le samedi avec une sortie vélo. 50km – Triembach au Val / Sélestat / Ried / Sélestat / Triembach au Val. Autant le trajet aller jusqu’au Ried aucun problème. Autant le retour peut s’associer à un calvaire…. Forcément, à l’aller, Stef me coupait du vent alors qu’au retour, vu que je n’arrivais pas à tenir son rythme… j’étais seule, face aux assauts du vent.

Chaos, lessivé, etc., etc., etc. Enfin, moi, pas lui !

Une après-midi de repos, ballade en moto, préparation de la sortie du lendemain, petite pause devant la télé… Qu’est-ce que c’est bon de profiter de ce moment bien mérité !

Vu qu’on devait partir tôt le lendemain pour courir, on décide d’aller dormir au départ de la rando-course et inaugurer ainsi notre camionnette customisée.

Partis à 20h de la maison, on arrive à Metzeral à 20h45 en passant par la route du vin. C’était magnifique, non seulement le coucher du soleil rendait le paysage magique mais la circulation étant quasi inexistante, nous pouvions profiter pleinement du moment.

Arrivé à Metzeral, on a garé notre maison sur roues au bord de l’eau et installé notre « lit ». Cette première nuit fut sympathique mais un peu froide et j’ai du jouer mon rôle de bouillotte professionnelle pour le plus grand plaisir de Stef.

Au petit matin, nous nous sommes réveillés assez tôt. Quand le petit déjeuner fut pris (sans cuillère pour les yaourt vu que je les avais aussi oublié…) début de l'ascension.

Comme à notre habitude, Stef était devant et moi je suivais à mon rythme. En 1h30 nous arrivions au sommet du Hohneck après avoir traversé des névés, escaladé une pente abrupte en se tenant à la végétation et en croisant le chemin d’un petit crapaud.

Il n’y a pas à dire, nous avons été récompensé par le paysage et vu l’heure matinale, ce fut un panorama dont nous étions les seuls spectacteurs. Néanmoins, nous avons vite décidé de continuer afin de ne pas tomber malade vu le vent qui soufflait.

Tout le retour fut en courant, essentiellement des single tracks, un pur bonheur. Mais l’arrivée à la camionnette fut tout autant agréable car la fatigue commençait à se faire sentir après ces deux journées assez sportives…

samedi 10 avril 2010

Ma vision du début des festivités

Une bien belle sortie préparée par Laurent, dommage le temps n'était pas trop de la partie. Laurent nous emmène sur un de ses terrains d'entrainement, départ de OTTROT, montée au Mont Saint Odile et retour.

La montée se fait par un sentier que je n'ai encore jamais pris (même en VTT !!!), pour le reste je connais plus ou moins le circuit.

Pour les chiffres, distance totale de 21.6 kms en 2h44, D+ de 680 m idem pour le D-, moyenne de 9.1 km/h.

Une sortie très agréable, en course ou à l'entrainement je prends toujours beaucoup de plaisir à courir avec Laurent, ça papote pas mal et le temps passe vite.

Une reprise plus costaud que prévue sur laquelle Marie c'est bien débrouillée

Le début des festivités...

C’est avec Laurent, kikoureur comme nous, que tout commence (pour moi). Au départ ce qui m’était annoncé comme un tour du Mont St Odile est devenu la montée au Mont Ste Odile suivie de son contournement puis descente au point de départ : Ottrott… Alors que je ne faisais depuis 2 mois que des courtes distances, me voilà embarqué pour un D+ de 800m et un kilométrage de 24 km…

Et j’y suis arrivé, malgré un mal aux cannes non négligeable sur la fin. Mais le soutien et l'humour de Laurent et Stef m'ont permis d'y arriver.

Le lendemain, Stef m’embarque pour ma première sortie vélo de l’année avec la montée du col de la salcée… Et j’y suis aussi arrivé.

Suis en train de devenir sportive et d'aimer ça ?!? Affaire à suivre...