Tour du Mont Blanc en 4 jours



lundi 5 juillet 2010

Week-end de canicule, les 3 et 4 juillet

Après un hiver qui a duré bien longtemps, l'été est enfin arrivé avec ses fortes chaleur. Dur de s'entraîner mais il faut bien le faire.
Vu la performance de Stef le week-en passé, nous y sommes allés cool. Le samedi, ce fut une sortie au Champ du Feu en début de matinée. De la fraîcheur...un bonheur! Le tour faisait moins de 10 bornes mais je ne l'avais jamais fait aussi rapidement. Je commence à voir le résultat de ces 4 derniers mois d'entraînement. J'ai plus d'endurance, j'arrive à tenir un rythme élevé (à mon niveau) sur du plat ou un faut plat et j'ai plus de facilités à gérer l'effort -quoique, sur les deux derniers kilomètres, j'ai un peu trop accéléré et 500m avant l'arrivée, j'étais crâmée -.
Pour Stef, les résultats sont tout autant flagrant surtout au niveau de son rythme de course. Une vraie fusée et tout ça en allongeant simplement sa foulée...
Le lendemain matin, nous partons pour une sortie vélo de route. Cela faisait bien longtemps et mes cuisses n'en avaient plus l'habitude... Mais bon, j'ai tenu. Triembach, Châtenois, Scherwiller, Dambach-La-Ville, Blienschwiller, Epfig, Eichhoffen, Andlau, et retour sur Triembach soit 49km. Enfin, sur les derniers kilomètres... j'ai été lâchement abandonné par Stef. Ou plutôt, il n'a pas réalisé que je n'arrivais plus à suivre.

Côté régime, me voilà enfin en phase de stabilisation.Enfin, cela fait déjà 1 semaine. Excepté le lundi, je peux à nouveau manger tous les jours protéines et légumes, du fromage (40gr), du pain complet (2 tranches) et des fruits. Et une fois par semaine, j'ai le droit à des féculents et un repas de gala. Sincèrement, cela fait très bizarre et l'appréhension de reprendre du poids est bien présente. Heureusement, ce n'est pas le cas. Maintenant, il va falloir tenir ainsi pendant 80 jours. Eh oui, 10 jours de stabilisation par kilo perdu.
Et ce poids que j'aurais acquis... je compte bien le garder!

lundi 28 juin 2010

Marathon du Mont Blanc version blonde...

Eh oui, un nouveau week-end à Chamonix. Que demander de plus à part que Stef termine son challenge dans de bonnes conditions et sans blessure!
Pour la première fois, nous ne partons pas en amoureux mais avec Chloé. Tout comme nous, elle se réjouissait car elle allait enfin voir cette perle au milieu des montagnes dont nous parlions tant.
Arrivé le vendredi en début d'après-midi, nous prenons nos quartiers au camping. Installation des tentes, et de tout notre matériel pour un confort optimal. Puis après un bref repos au soleil, nous allons récupérer le dossard de Stef au complexe sportif. En traversant le centre de Chamonix, Chloé hallucine. Rip Curl, Element, North Face, Billabong, ... des magasins de marque... il n'y a que ça!
Après avoir récupéré son dossard, pris son maillot et son gobelet, nous allons nous poser à L'M. C'est un bar/restaurant avec une superbe terrasse avec vue sur le Mont Blanc. Là bas, je commence à regretter de ne pas m'être inscrite au Cross qui a lieu le lendemain. En fait, il s'agit d'un semi-marathon en montagne. Mais, j'ai ni mon Zsport, ni mon short. Dommage!
Le lendemain, tôt le matin, nous allons à l'Aiguille du Midi. Nous l'avions promis à Chloé et le temps était propice à cette sortie. 
L'ascension en télécabine fut aussi drôle que tourmentée mais les premiers pas de Chloé au sommet de l'aiguille du midi sont un souvenir à oublier au plus vite. Elle a malheureusement était victime malgré elle du mal de l'altitude. Maux de tête, maux de ventre et vertiges. Heureusement, au bout de 10 minutes, elle a réussi à reprendre le dessus et apprécier ce moment privilégié.

L'après-midi nous avons flâné puis acheté nos -Chloé et moi- billets de télécabine pour le lendemain. Eh oui, l'arrivée du marathon se fait 1000m au dessus de Chamonix et je me voyais mal imposer cette ascension à Chloé même si cela aurait été une rando sympa.
Dimanche matin 05h45, H- 1h15 avant le départ. Sincèrement, ce fut un lever aux aurores très très frais! Dur de se motiver mais il le falllait bien car je voulais absolument préparer le petit déj' à Stef pour qu'il ait le temps de se préparer tranquillement.
A 06h30, Stef s'en va pour se rendre à la ligne de départ. Pendant ce temps, je termine de ranger nos affaires vu que nous avions dit au gérant que nous lui rendions l'emplacement dès le matin. Si les premiers préparatifs furent assez simples -il s'agissait simplement de mettre dans les caisses, plier les couchages, etc.-, le moment où j'ai attaqué le pliage de la tente fut... comment dire...un pur bonheur! Ce fut à la quatrième tentative que j'ai réussi à vaincre la bête et la mettre dans son sac de rangement. Cela fait, je réveille Chloé pour qu'elle prenne son petit déjeuner et que nous partions sur Vallorcine pour y retrouver Stef.

A peine 30 minutes d'attente et le voilà déjà, en pleine forme ; mais le plus dur allait seulement commencer...
Pendant que Stef courait, Chloé et moi sommes allées à Chamonix nous balader puis nous montons à Planpraz. Un pique nique au soleil, lecture d'un bon polar et Stef est déjà avec nous. 7h23 minutes... Et tout ça alors qu'il était en plein régime sans aucun apport de glucides... Chapeau bas!
Et dire que nous allons d'ici un mois faire ce qu'il a fait 4 jours d'affilés. J'appréhende mais l'envie d'y être est plus forte! Vivement le 22 juillet...

Marathon du Mont Blanc

Nous revoilà à Chamonix pour ce week-end, mais cette fois j'y serais avec un dossard sur le dos (ou plutôt la poitrine). En début d'année alors que notre tour du Mont Blanc n'était encore qu'un projet en cours de réalisation, je m'étais inscrit au Marathon du Mont Blanc. Si la distance est bien celle d'un marathon il faut y ajouter un dénivelé positif de 2511m.

Dimanche matin 7h00 je suis sur la ligne de départ avec 11 kilos de moins, mais toujours en plein régime. Cela fait 11 semaines que je n'ai pas avalé de sucre lent. Et nos dernières sorties m'ont démontré que la forme était là, mais que je n'ai pas l'énergie nécessaire pour tenir la distance.

Objectif 7h00 pour boucler la course. Pendant que j'effectue les premiers kilomètres, Marie se bat avec le pliage de la tente. Vous savez, celle qu'on lance en l'air, qui se déplie toute seule, mais dont le principe n'est pas réversible. On a prévu de se retrouver à Vallorcine, après 18 kms, se sera la seule fois que je verrais Marie et Chloé durant la course. Je les retrouve comme prévu pour récupérer mes bâtons. Je suis dans mes temps de passage et tout va bien ; le dur commence maintenant avec la montée du premier col. Au sommet nous sommes à mi course, je suis toujours dans le timing, la descente qui suit va être le début du calvaire : plus de jambe, plus de jus, impossible d'accélérer et de relancer sur le plat. Je m'y attendais, mais la route est encore longue et seule la moitié du D+ a été fait.

A Tré les Champs le ravitaillement est là, à partir de là il ne reste que 12 kms, mais quasiment qu'en montée. A ce moment je me dit que je n'abandonnerais pas, je pense à Marie et Chloé qui m'attendent la haut à l'arrivée. Paradoxalement les montées passent assez bien, alors on coupe le cerveau, je prends un rythme qui va me permettre de rejoindre l'arrivée doucement mais sans jamais m'arrêter. Il fait une chaleur étouffante, on ramasse les morts, il y a des coureurs arrêtés de partout, hagard, à la recherche d'air ou d'énergie, un petit mot d'encouragement à chacun, mais ne pas stopper, ne pas céder à la tentation, toujours avancer, chaque pas me rapproche de l'arrivée.

Flégère est là, il ne reste que la partie en montagne russe sur le chemin en balcon suivie de la terrible montée sur Planpraz. La voix du speaker est perceptible, mais il ne faut pas s'emballer, elle se rapproche de plus en plus. Maintenant la tente d'arrivée est bien visible mais il faut sacrément lever la tête.

Lâcher les dernières forces, ne pas réfléchir, ne surtout pas s'arrêter au risque de ne plus repartir. J'ai mal partout, le public nous encourage, je passe la ligne les larmes aux yeux. Marie et Chloé sont là, je suis vidé, 7h23. Un peu plus que l'objectif, mais je dois reconnaître que je n'ai pas pris volontairement le départ dans les meilleures dispositions. Et surtout le plus important, j'ai conjuré ces deux années où les blessures ne m'ont pas épargnées.

Voilà un petit récit comme si vous y étiez, maintenant il faut reprendre, plutôt finir la préparation, mais de ce que j'ai vu ce we, nous avons tout bon, en réintégrant une alimentation plus énergétique tout devrait bien se passer.

vendredi 4 juin 2010

2 jours intensifs... Du 4 au 6 juin

A la fin de notre week-end de pentecôte à Cham', nous n'avions qu'une envie... y retourner. 15 jours plus tard, nous y étions. Chargement rapide de la camionnette le vendredi soir et départ en fin d'après-midi. Génial !
On arrive aux environs de 21h30 à Montroc, une petite commune appartenant au domaine de Chamonix-Mont Blanc. Alors que nous cherchions un lieu pour passer la nuit, une biche traverse la route. Époustouflant! Surtout qu'elle s'arrête à deux pas du véhicule et nous fixe, un moment qui nous paru durer une éternité.

Le lendemain matin, après une grasse matinée imprévue, nous partons pour l'aiguillette des Posette via le col des Montets.

Comme partout en France, le soleil est au rendez-vous. Dès les premières foulées, je comprends que ca va être hard today. En fait, même si j'avais le souffle, mes jambes ne suivaient pas. Et les montées... n'arrangent rien.

Néanmoins, il faut avancer et c'est ce que je fais. Heureusement, la motivation est là et au bout d'une heure d'ascension, nous arrivons au col des Posettes.

Nous étions aux portes de la haute montagne. Végétal et minéral se disputent le terrain. Des paysages montagneux à perte de vue. Et à l'arrivée à l'aiguillette des Posette...indescriptible! En fait, l'effort est largement récompensé.
Pour la descente, une série de single track sur lesquels nous pouvions courir avec en point de mire notre lieu de départ. Que du bonheur ! En plus, nous avons la chance de voir deux biches et un cerf sur le dernier kilomètre de notre sortie.

Après nous être installés au camping, une bonne douche bien méritée, un déjeuner délicieux et une sieste suivie de quelques massages, nous allons nous promener dans Chamonix et nous désaltérer dans un bar où nous avons pris nos habitudes.
Stef en profite pour s'acheter des bâtons Lekin en carbone pour résoudre mon problème et se faire plaisir par la même occasion. En effet, depuis un mois je cherchais des bâtons 2 brins, légers, qui m'aideront à gravir les 2500m D+ journaliers... Malheureusement, vu mon budget : 50€, seuls les bâtons Decathlon du team correspondaient à mes besoins. Or ils étaient en rupture de stock. Ce problème résolu grâce à Stef. Il ne me reste plus qu'à acheter le Zsport Runline et un tee-shirt de course à pied supplémentaire.

Le samedi soir, nous décidons du chemin que nous allions faire le lendemain. Une petite sortie cool vu que nous devions retourner en Alsace dans l'après-midi. Le trajet sera Chamonix, Le Flégère, Planpraz, Chamonix.

Lever aux aurores, et départ aux environs de 8h30 pour éviter les chaleurs.
La montée jusqu'à la Flégère est magnifique et le passage par la terrasse du refuge Le Floria est exceptionnel. 
Arrivé à La Flégère, nous nous lançons à l'assaut de Planpraz. Au départ, des singles tracks qui montent, descendent, montent et re re montent. Alors que Planpraz est en vue, nous commençons à galérer. Eh oui, il y a encore de la neige et les pistes de ski sont pas franchement praticables : la fonte rend le sol neigeux instable. Après avoir joué à saute mouton entre les rochers, après quelques séances de glissades maîtrisées, des demi-tour en raison de chemins bloqués, nous arrivons enfin à Planpraz. Sérieusement, on a perdu au moins 30 minutes à tourner en rond pour trouver un chemin praticable. De plus, le ciel commencait  à se couvrir de nuages plus que menaçants.

La descente... vertigineuse.

En fait, lors des premiers kilomètres, nous étions dans une combe qui avait déjà subi quelques glissements de terrain. Pour les derniers kilomètres, se sont de larges chemins interminables. Mais bon, on y est tout de même arrivé. Une chose est claire, cette sortie cool était devenue une sortie d'entraînement assez corsée.

Après une douche rapide au camping, une salade façon Marie au col des Montets et une descente jusque Martigny (Suisse) assez rapide, nous prenons l'autoroute et pensons être à Triembach aux environs de 18h30... Une douce illusion! En fait, après 5km d'autoroute, nous nous retrouvons à l'arrêt en raison d'un accident. Finalement, les policiers nous demandent de prendre l'autoroute à contre sens pour accéder à une voie de secours. Quel bonheur de rouler à nouveau, après 1h30 d'attente, même si la route ressemble à un chemin vicinal. Manque de chance, arrivée à l'entrée d'autoroute la plus proche, nous sommes à nouveau dans un bouchon... en fait c'est un nouvel accident de voiture juste à l'entrée en question. Aussi, nous continuons jusque la suivante. Et pour terminer ce trajet retour en beauté, nous aurons également droit à une pluie torrentielle accompagnée de grelons... Au final, arrivée à Triembach à 21h.
Une chose est claire, même moi qui roule mal je peux dire que les automobilistes suisses ont une conduite vraiment très particulière.


De we_chamonix_05_06_juin

vendredi 21 mai 2010

Week end sportif à Chamonix - Du 21 au 24 mai

Chamonix... j'adore! C'est une ville magique et sincèrement, habiter là-bas...un doux rêve. La montagne à deux pas, et quelle montagne.

En attendant, y résider ne serait-ce qu'un week-end, est un vrai plaisir!

Profitant du long week-end de pentecôte, nous décidons de partir dès le vendredi matin. Et après deux semaines de mauvais temps, le soleil est enfin de retour. Un signe ?

On arrive aux environs de midi au camping L'île des Barrats. Une petite perle que nous conseillons à tous! Peu d'emplacements, tous arborés, des lieux communs de repas très sympa et surtout des sanitaires au top. Il y a même un petit bouquet de muguet dans les toilettes dames. C'est la "Cham' Touch"!lol

Pour cette première journée, nous décidons de jouer les paresseux et profiter d'un soleil qui nous a si longtemps manqué. Après s'être installé (déployer la tente "restauration" queschua, mis en place le réchaud, la corde à linge,etc.), nous déjeunons, nous siestons, nous lisons puis nous décidons de nous balader dans Cham'.

Nous découvrons un autre aspect de cette ville que nous aimons tant : sa quiétude. Peu de touristes, des commerçants zen et un calme si apaisant. Nous ne la connaissions qu'en période estivale et plus précisément lors de l'effervescence de l'UTMB. Et franchement, là, c'est le coup de cœur.

Après la séance de shopping incontournable... quoique... pour une fois, à part regarder, je n'ai rien acheté. Un exploit!;-)

Après le dîner, nous faisons une dernière balade où au détour d'une ruelle, nous découvrons un Kilian Jornet à la terrasse d'un restaurant... Pour ceux qui ne le connaissent pas, en trois mots... C'est un Dieu! Il fait le tour du Mont Blanc en 22h30, il fait le GR 20 en 34h, pour entraînement, il s'amuse à faire la montée/descente au Mont Blanc depuis Chamonix,etc. Vous avez compris?!? Un surdoué du sport!

Néanmoins, je n'ai pas eu assez de culot pour aller le saluer et sincèrement, je le regrette un peu maintenant car il est fascinant! Peut-être m'aurait-il donner quelques trucs pour les moments de moins bien...

Le samedi matin, après un petit déjeuner avec vue sur l'aiguille du Midi et le Mont Blanc, nous partons pour Montroc. Un petit village situé à côté d'Argentière. S'il fait un peu frisquet sur le premier kilomètre, nous laissons vite tomber les vestes. Entre l'effort et le soleil qui est à nouveau là, il fait très chaud!

Notre objectif, Planpraz via La Flégère. Environs 1100m D+ sur une dizaine de kilomètres. Mes premiers pas sur les sentiers des alpes...pas mal comme sortie non? En tout cas, il n'y a pas à dire, les chemins sont réellement différents de nos sentiers vosgiens et alsaciens et la journée du lendemain me le confirmera...

 

Au bout d'une petite heure, nous arrivons à La Flègère, un panorama magnifique.

Après quelques minutes de repos, nous reprenons sur les pistes de ski pour s'engager ensuite dans un sentier qui devait nous mener à Planpraz. Malheureusement, la saison n'étant pas assez avancée nous devons faire demi-tour en raison des névés encore trop présents.

Malgré tout, cette première sortie dans les alpes fut sublime et j'ai hâte d'être au lendemain où nous comptons aller à la Mer de Glace à 1913m d'altitude.

Aux premiers rayon de soleil, le dimanche matin, nous attaquons la montée vers la Mer de Glace.



Pfiou! Le sentier est plus que pentu mais Stef est déjà loin devant et je ne veux pas perdre le rythme. Arrivé à une buvette nommée Caillet située en pleine forêt, Stef me dit que nous avons une vitesse ascensionnelle de 800m/h...Whaouw, pas mal (pour moi!). On en profite pour admirer le point de vue d'où nous pouvons voir notre sortie de la veille.

Après quelques kilomètres parcourus, nous sommes bloqués face à un nouveau névé...
Et vu nos chaussures, on préfère laisser tomber. Une vraie déception, mais prudence est mère de sureté. Sur le chemin du retour, au niveau de Caillet, nous empruntons un autre chemin qui nous permettra d'atteindre finalement la Mer de Glace mais par un autre versant.Génial ! En plus, ces sentiers nous offrent une vue imprenable sur la vallée de Chamonix.

Et quels chemins... D'ailleurs, le dernier est assez corsé. Une montée qui s'apparente à des escaliers dont les marches font 1m de haut et pour corser le tout, des portions de neige à traverser. En fait, on s'amuse comme des enfants!


Sur les derniers mètres qui nous amenaient à la gare du Montenvers, je tente de dépasser Stef qui comme d'habitude à encore assez de caisse pour résister à mes assauts!lol

En tout cas, le paysage vaut vraiment le détour... Dommage que la Mer de Glace recule année après année.



Le retour est beaucoup plus cool même si on courra tout le long. D'ailleurs je pense que certains parents que nous avons croisé ont dû nous maudire... Imaginez : ils disent à leurs enfants de ne pas courir dans la pente et là, il y a deux adultes qui passent à vive allure et slaloment entre eux...

Pour conclure, ce fut un week-end génial. Et je n'ai qu'une envie... y retourner! D'ailleurs, chaque soir, nous nous promenions avec Stef pour choisir notre futur chalet... Et pour tout vous dire... ils sont plus beaux les uns que les autres!




De wee_chamonix_21_24_mai

samedi 15 mai 2010

Entraînements du 15 et 16 mai

Sur la lignée des week-end précédents, nous commençons le samedi matin par une sortie vélo. Je me réjouissais car nous n'allions pas faire de cols... enfin j'ai vite déchanté! Pourquoi ? vent de face durant tout le trajet et des lignes droites interminables. Partis de Marckolsheim, nous avons longé le Rhin jusque Rhinau. Et au retour nous empruntions les routes de campagne qui traversent de nombreux villages du Ried.

Interminable, tel est le mot qui défini cette sortie. Un peu avant l'arrivée sur Rhinau, nous nous arrêtons à une écluse...le bonheur, je peux enfin me reposer. Sur le retour, un autre bonheur... un tracteur! Je me booste pour le rattraper et bénéficier de son aspiration. Malheureusement, cela ne dure pas plus d'un kilomètre mais c'est déjà ca. Et j'avais assez récupéré pour tenter sur la dernière ligne droite de gratter Stef... mais c'est bien resté une tentative. Une chose est sûre, Stef m'impressionne vraiment car maintenant je vois son niveau en vélo et nos sorties vélo sont réellement des ballades de santé pour lui.

Dimanche... le challenge a été l'ascension jusqu'au Grand Ballon au départ de Moosch. 8,5km de montée et 1085m D+, pas mal non?!? Le début de l'ascension était pas terrible, de grands chemins avec aucune vue par contre, c'était raide. J'étais bien heureuse d'avoir mes bâtons.

Les 4 derniers kilomètres étaient encore plus raide, en single track avec l'observatoire en point de mire...Ca ne peut que motiver.



Le retour était beaucoup plus cool, forcément, ce n'était que de la descente. En courant...

Prochaine séance... à Chamonix...le week-end prochain!

samedi 8 mai 2010

Entraînement du 08 et 09 mai

Après un week-end à Paris avec Chloé chez les parents à Stef, précédé d’une semaine où nous avions couru tous les jours, suivie d’une semaine de glande vu le temps… il fallait bien s’y remettre !

Et pour s’y remettre rien de mieux qu’une sortie en vélo et une superbe ascension (c’est mon point de vue, je précise) aux Trois Epis… Partis de Ribeauvillé, nous avons pris la route du vin pour bifurquer vers les Trois Epis à Ingersheim. Si Stef était largement devant tout au long de la montée, j’avais décidé de la faire à mon rythme sans forcer. J’avais en tête le fait que nous allions encore courir le lendemain et me cramer n’était pas une bonne idée !

En tout cas, quel bonheur d’arriver en haut. Surtout que ce n’était pas si difficile que cela pouvait paraître ! Dit-elle après l’avoir fait… Mais le pire rester à venir pour moi… la descente !

Si pour Stef, ce n’est qu’une partie de plaisir supplémentaire, ce n’est pas du tout mon opinion. Ma peur de tomber était bien présente et le bruit strident de mes freins n'arrangeait rien.
Mais finalement, j'y suis tout de même arriver. Et lorsque nous étions de retour à Ribeauvillé, j'étais comme à mon habitude lessivé...

Le lendemain, nous avions décidé de faire la seconde boucle du trail de Rouffach qui a lieu en mars de chaque année. En 2009, je m'étais lancé le défi de faire la première boucle en situation de course. Le circuit des grands crus soit 25km et D+800 en 2h43. Avec au final, une tendinite au genou gauche mais la satisfaction d'avoir réussi et de s'être dépassé! Stef pendant ce temps faisait le trail soit 50km et D+1800.
Pour revenir à la sortie du jour, nous sommes partis de Osenbach. Avec un peu de jardinage, nous arrivions au bout d'un peu moins de 2h au sommet du petit ballon. Après une petite pause casse dalle, nous entamons la descente où Stef a un petit coup de moins bien. Forcément, depuis plus de 3 semaines nous n'avons plus aucun apport glucidique aussi nos corps ne suivent pas toujours lors de telles sorties. Pour se donner un coup de speed, on s'arrête à une ferme auberge pour boire un coca...light. Et saliver devant le menu qui était juste devant nous : escalope de dinde à la crème, bouchée à la reine, etc. Un calvaire! C'est donc très rapidement que nous nous lancons à nouveau sur le chemin du retour qui fut finalement assez rapide.